Les Vidéastes Comics à suivre (part 1)

Sur Youtube, vous pouvez retrouver foule de vidéos abordant l’univers du comics. Je vous propose de partager mon expérience en mettant à l’honneur des chaînes très qualitatives à mes yeux.

ComiXrayS

Je pense que commencer par la chaîne pouvant se targuer d’avoir la plus grande base de données thématiques sur le sujet est à propos. Chris, anciennement membre du collectif « Arrête où mon Geek va tirer », où avec son frère Clément, il défouraillait la Pop-Culture à travers des vidéos devenues cultes pour la branche la plus hardcore des nerds francophones, nous propose, de façon plutôt régulière depuis 2013, un format centré sur un thème, une série ou une curiosité. C’est une chaîne qui n’a jamais démérité ni loupé son coche.
https://www.youtube.com/c/ComiXrayS/featured

Mar Vell

Depuis 2014, ce vidéaste nous propose d’explorer la face comics du M.C.U. au point d’en être devenu le devin officiel et sûrement True Last Boss de la phase 6. Précis comme un métronome, il met un point d’honneur à creuser en profondeur les personnages qu’il aborde. Il peut partir parfois sur des thématiques plus vastes ou sur des mystères du monde de l’édition. Véritable étendard de la communauté marvélienne, il saura vous rallier à sa cause et vous ancrer dans l’univers 616 comme personne.
https://www.youtube.com/c/MarVell-Comics/featured

Rétro Phil

En tant qu’ambassadeur officiel de la chaîne, je ne pouvais passer sur l’empereur du Comics Game.
En 2013, il lance sa chaîne, axée sur les jeux du mirifique Atari St. Après une trentaine de vidéos, il se lance alors exclusivement dans le comics à tendance Rétro-Sataniste. Que de moments de bonheur à partager avec lui sur les grands moments de nos héros favoris. Explorer les tréfonds du catalogue LUG vous tente ? C’est par là que ça se passe.
https://www.youtube.com/c/R%C3%A9troPhil/featured

SN Parod

Surement le vidéaste le plus instruit sur le sujet. Tel un Père Castor il nous embarque depuis 2015 dans sa folle virée en nous narrant ses pérégrinations dans l’univers bariolé du comics. Il propose chaque année un calendrier de l’avent où, au coin du feu, il aborde des récits en lien avec Noël pendant 25 jours. Ses vidéos sont fortement inventives et je gagne à parier que vous l’adorerez si vous suivez ce lien:
https://www.youtube.com/c/SnParodComicsetBD/featured

Le Commis des Comics

Qui peut prétendre animer avec brio, le journal hebdomadaire le plus carré depuis tant de temps ?
288 éditions en tout et pour tout à ce jour. Depuis 2015, inlassablement, il revient avec nous sur l’actualité des comics de leurs adaptations et de leurs produits dérivés. Instigateur, aussi, depuis quelques temps de lives twitch où s’entremêlent quizz, jeux de société, rencontres auteurs et j’en passe.
https://www.youtube.com/c/LeCommisdesComics/featured

De Chair et d’Acier. Un futur violent et décadent

Certains visionnaires nous ont projeté dans des arènes violentes, où les protagonistes de spectacles déments jouent leurs vies afin d’assouvir les pulsions mortifères de masses aliénées.

Dans les œuvres d’anticipation, il n’est pas rare de voir évoluer des sports extrêmes résultats d’une dérégulation globale des sociétés évoquées.

On pense en premier lieu au film de Norman Jewison, Rollerball où montés sur des rollers et des motos les joueurs devront s’affronter sur une piste cycliste dans l’optique de placer une boule de métal sur un disque aimanté. Tout les coups sont permis dans cet ersatz de Roller Derby mâtiné de Football Américain.

12 ans plus tard nous auront droit à la libre adaptation du Running Man de Stephen King par Paul Michael Glaser. Bien plus orienté Cyber-Punk que le livre. Ici le héro, un ancien policier pris dans un complot et sa petite équipe doivent se défaire de sordides machines à tuer dans un show dont nul n’est censé réchapper.

Un petit retour en arrière s’impose pour évoquer le Rugball élément central du cinquième tome du manga Space Adventures Cobra de Buishi Terasawa.
Grandement popularisé par la série animée, cet arc nous dévoile une ligue sportive abjecte où l’espérance de vie se compte en mois. Mélange de Baseball et de Football Américain, ce sport est géré par un ponte mafieux dont Cobra doit infiltrer l’organisation. Il rejoindra l’équipe Z composée d’un ancien équipier et de ses comparses pour affronter l’équipe championne, qui s’avère être un amas de psychopathes.

En 1990, sur les plateformes de l’époque sortira un véritable phénomène vidéoludique le merveilleux Speedball 2. Les Bitmap Brothers avaient déjà une solide réputation quand il vont lâcher cette bombe. On pourrait décrire le sport joué comme un croisement d’Handball et de Hockey sur glace version ultra brutale bien entendu. Outre la feature marrante de marquer au score en envoyant ses adversaires à l’hôpital ce jeu évoque de façon très subtile le Transhumanisme. On passe notre temps au cours du championnat en deux saisons à mettre à jour nos joueurs les transformant progressivement en Cyborg.
Je mentionne son piètre concurrent Skateball d’Ubisoft juste pour les musiques du génial David Whittaker.
https://www.youtube.com/watch?v=QNtnM2-90zQ&ab_channel=ritontube

Bien plus récemment, le sublime artiste Lee Bermejo revisitera lui aussi ces joutes antiques réactualisées avec Suiciders. Dans une Californie post effondrement les rares privilégiés vivent dans une cité close. Un sport ultra violent s’apparentant aux combats de gladiateurs s’y déroule avec comme point de mire le champion des champions « Le Saint ». Bermejo nous décrira son parcours qui remettra en question les préceptes de l’enclave.

Nous avons passé en revue une bonne partie des œuvres majeures sur le sujet.
Chez Marvel on retrouvera ce concept dans la ligue de catch UCWF ou bien dans les shows létaux du Mojo-World.
Comment passerons nous de sports codifiés à ces sports sans foi ni loi je ne suis pas devin pour le déterminer mais il est sûr que les penchants libertariens et la main mise de plus en plus évidente des multinationales sur le Monde favoriseront leur ascension.

Lire Civil War en Kiosques Panini dans l’ordre

Exercice plus ou moins périlleux, j’espère répondre dans cet article à celles et ceux qui chercheraient à réunir l’intégralité du méga évènement et à le lire à son optimum.

Dans un premier lieu, voilà les publications regroupant la mini série principale de 7 numéros par Mark Millar et Steve McNiven et tout les ties in et mini-séries annexes.

Civil War 1 à 7
Civil War Extra 1 à 4
Marvel Icons (v1) 21, 22 et 24 à 31
Marvel Icons Hors Série 8, 10, 11 et 12
X-men Extra 61 à 64
X-men 124 à 127
Wolverine 158 à 163
Spiderman 83 à 92
Monster Civil War

Initiative la suite directe est disponible quant à elle dans ces magasines :

Marvel Icons (v1) 32 à 39
Marvel Icons Hors Série 13, 14, 15
Marvel Heroes (v2) 1 à 6
Marvel Heroes Hors Série (v2) 1

Ordre de Lecture:

Prologue:

Décembre 2006 à Février 2007
Spiderman 83 à 85 avec « The Road to Civil War » 1 à 3
Marvel Icons 21 et 22 avec le prologue chez les FF
Marvel Icons Hors Série 8 avec « Illuminati »

Event:

Mars 2007, Civil War 1, Spiderman 86, Wolverine 158, X-men Extra 61
Avril 2007, Civil War 2, Spiderman 87, Marvel Icons 24, Wolverine 159
Mai 2007, Civil War 3, Spiderman 88, Marvel Icons 25, X-men 124, Wolverine 160
Juin 2007, Civil War 4, Spiderman 89, Marvel Icons 26, X-men 125, Wolverine 161,
Marvel Icons Hors Série 10, Civil War Extra 1, X-men Extra 62
Juillet 2007, Civil War 5, Spiderman 90, Marvel Icons 27, X-men 126, Wolverine 162
Aout 2007, Civil War 6, Spiderman 91, Marvel Icons 28, X-men 127, Wolverine 163,
Marvel Icons Hors Série 11, Civil War Extra 2, X-men Extra 63
Septembre 2007, Civil War 7, Spiderman 92, Marvel Icons 29, X-men Extra 64

Epilogue et Initiative:

Octobre 2007, Marvel Icons 30, Civil War Extra 3
Novembre 2007, Marvel Heroes 1, Marvel Icons 31, Marvel Heroes Hors Série 1
Décembre 2007, Marvel Heroes 2, Marvel Icons 32, Civil War Extra 4
Janvier 2008, Marvel Heroes 3, Marvel Icons 33, Marvel Icons Hors Série 12
Février 2008, Marvel Heroes 4, Marvel Icons 34
Mars 2008, Marvel Heroes 5, Marvel Icons 35
Avril 2008, Marvel Heroes 6, Marvel Icons 36, Marvel Icons Hors Série 13
Mai 2008, Marvel Icons 37
Juin 2008, Marvel Icons 38
Juillet 2008, Marvel Icons 39
Septembre 2008, Marvel Icons Hors Série 14
Décembre 2008, Marvel Icons Hors Série 15

En Complément vous pourrez lire le Marvel Monster Civil War avec des histoires annexes ainsi que le Monster Cable et Deadpool 3 où nos deux compères font face au cataclysme.
La série New Warriors qui mènera au drame de Stanford est uniquement disponible en français dans le deluxe Prélude à Civil War.
Il vous sera dur de ne pas enchainer avec World War Hulk.

3 Comics, 3 jalons dans ma vie de lecteur.

40 ans après avoir eu mon premier comics dans les mains, il est temps de poser les jalons de ces lectures sous le signe du Marvelverse.

Pour commencer, je tiens à préciser que c’est via les publications LUG et Arédit qu’une grosse partie de mon apprentissage de la lecture a été effectué.
Fin d’été 83 arrive le Special Strange 33, je suis, alors, âgé de 5 ans et demi et je feuillette, lis des comics depuis plus de deux ans. C’est sûrement l’ouvrage qui va cimenter très durablement mon amour pour les publications portants le sceau de Marvel.
Je prends, en route, les sagas du Phénix Noir et du Projet Pegasus et j’accroche instamment.
La vie de Jean Gray, enjeu d’un duel à mort entre les X-men et la fatidique Garde Impériale Shi’ar.
Les tribulations de la Chose et Thundra dans les dédales d’un complexe niché dans une montagne.
Tout cela était bien palpitant. J’ai du relire, au moins, une cinquantaine de fois ce Special Strange, et ses protagonistes sont toujours bien imprimés en moi.

Près de 5 ans plus tard, on m’offre le Récit Complet Marvel, X-men contre Vengeurs, et bien sûr c’est de nouveau une claque. Un poules-renards-vipères entre trois formations redoutables. Les X-men protégeant Magneto, les Vengeurs, arbitres malgré eux, et les Super Soldats Soviétiques déterminés à faire régner la camaraderie internationale quel qu’en soit le coût.
Récit très haletant où les rebondissements sont légions et superbement mis en image.

On est maintenant en janvier 2006, Spawn que je suivais quasi exclusivement alors n’est, pour un temps, plus édité. Je me rends dans un kiosque et me pose devant les publications Marvel que j’ai lâché depuis un moment. Une idée saugrenue me passe par la tête et 2 minutes après me voilà parti avec le comics qui va me faire plonger, le Wolverine 144. On est en plein Enemy of the State/Agent of Shield et c’est carrément grisant. Je n’ai eu, dès lors, de cesse de collecter l’ensemble des histoires du Marvelverse publiées en France.

Glossaire Comics

Dur de maîtriser, dès le départ,
le vocabulaire en rapport avec la BD Anglo-saxonne.
Je vous propose ici mes modestes services en la matière.

Comic-Book: Support natif du média. Désireux de rentabiliser les Comic-Strips publiés en premier lieu dans la presse d’information, les Etats-Unis vont voir naître des compilations de ces bandes dessinées, souvent humoristiques.

Comic-Strip: Dans la seconde moitié du XIXème siècle, la presse va prendre un essor incommensurable. Dans le but de fidéliser l’acheteur ainsi que de rendre leurs publications plus attractives, les journaux vont s’orner, d’abord, d’illustrations puis de bandes illustrées découpées en séquences. Ainsi né et se popularise le 9ème Art.

Single: Un Comic-Book. En général entre 30 et 40 pages. Couverture souple.

Floppy: Autre dénomination du single.

One-Shot: Single avec une histoire auto-contenue.

Arc: Série de plusieurs singles formant une histoire complète ou inscrivant un jalon majeur dans un run.

Run: Période où un auteur ou un artiste, voire même les deux, officient en quasi continu sur un titre.

Back-Up: Court récit en fin de single faisant office de bonus.

Pin-Up: Illustration d’un héro ou d’une héroïne publiée comme bonus dans un single. La dénomination est en référence aux photos de mode et de charme qu’on épinglait.

Event: Mini ou maxi-série entrainant le gros du reste de l’univers dans son sillage.

Tie-In: Episode d’une série ou One-Shot en lien avec un Event.

Crossover: Histoire où se retrouvent au moins deux héros, participant chacun à une série différente.

Fillers: Episodes dessinés ou scénarisés par un autre artiste ou auteur, le temps d’une pause, en général, en marge du Run en cours.

Annuals: Singles à la pagination plus élevée, en marge d’une série, paraissant une fois par an. Le plus souvent un récit complet accompagné de récits plus courts et de Pin-Up. Parfois l’ensemble des annuals d’un label, la même année, forme un gros récit complet.

Mini-Série (Limited-Serie): Série limitée de deux à six singles.

Maxi-Série: Série limitée de huit à douze singles.

Ongoing: Série non limitée. En général une série majeure pouvant parfois dépasser les cents singles.

Continuité: L’ensemble des séries d’un label se déroule dans un même univers, conjointement. Elles s’appuient sur un travail collectif ayant forgé leur passé. Elle peut dénommer aussi la cohérence au sein d’un titre même isolé.

Rétro-continuité: Nouvel élément qui va remettre en cause une action du passé de la série voire de l’univers où elle prend vie. C’est par ce biais que les vieilles séries sont remises à jour.

Plot-Twist: Elément narratif venant remettre en jeu le postulat de départ ou précédant.

Cliffhanger: Elément narratif, souvent à la fin du single, laissant les protagonistes « accrochés à la falaise » soit un moment de suspens poussant le lecteur à consommer la suite.

Cover Artist: Artiste réalisant une couverture d’un single.

Variant Covers: Singles dotés du même contenu avec des couvertures différentes. Méthode pour gonfler les ventes d’un comic-book grâce aux mécanismes de spéculation. En effet une variant cover pare une édition limitée dont la côte montera plus vite. Marvel ira jusqu’à publier 100 variants pour le Star Wars numéro 1 de 2015.

Trade Paperback (TPB): Recueil de 5 à 12 singles. Format d’édition de plus en plus populaire et grandement amorcé au début des années 2000.

Softcover: TPB à couverture souple.

Hard-Cover (HC): Recueil de 5 à 12, voire plus, singles. C’est le format de luxe, très couteux aux Etats Unis.

Graphic Novel (GN): Plusieurs chapitres, formant une histoire, édités d’un bloc, sans prépublication au préalable.

Omnibus: Hardcover dépassant les 500 pages pouvant flirter avec les 1400. Leur but est de rassembler en peu de volume, de longues périodes de publication d’une série.

Publisher: Nom étatsunien de l’éditeur dans le sens maison d’édition. A ne pas confondre avec l’Editor, qui est la personne en charge de la mise en œuvre d’une ou d’un groupe de publications.

Inprint: Label d’édition dépendant d’un éditeur. Vertigo est l’ancien inprint de DC, Epic et Star Comics, deux anciens Inprint de Marvel. Les labels Marvel Knight et Max ou bien DC Black Label ne sont pas des inprints, ils n’en ont pas l’autonomie.

Timely Comics: Premier nom de la maison d’édition qui allait devenir Marvel Comics.

Atlas Comics: Nom provisoire que prendra la maison d’édition qui allait devenir Marvel Comics.

Marvel Zombie: Terme popularisé dès la fin des années 60 désignant les lecteurs Marvel collectant l’intégralité des nouvelles parutions chaque mois. Depuis l’invention du terme nous sommes passés de 8 publications mensuelles à plus de 90.

National Allied Publications: Entité principale de ce qui allait devenir D.C Comics.

All-American Publications: Deuxième entité de ce qui allait devenir D.C Comics.

Distinguée Concurrence: Surnom que donna Stan Lee à D.C Comics en référence premièrement à l’antériorité de cet éditeur et ironiquement à son passage en deuxième position au niveau des ventes.

Excelsior: Stan Lee utilisait ce mot latin qui signifie « plus haut, plus élevé » pour accompagner ses signatures. Il s’inspire de l’inscription sur le sceau de l’Etat de New York.

Patsy, Betsy et Monica

En cette non-journée de commémorations des luttes pour les droits des femmes, j’aimerais tout de même faire un focus sur trois héroïnes de l’univers Marvel ayant suscité maints émois dans ma prime jeunesse.

Commençons par la primo arrivante, La somptueuse Patricia Walker aux crocs effilés et à la démarche gracile. Elle apparait dès novembre 1944 dans les pages de Miss America numéro 2. Création d’Otto Binder, Stuart Little et Ruth Atkinson Patsy, fille d’un ingénieur et d’une autrice de comics, démarre son cheminement dans la vague de comics de romance destinée aux jeunes lectrices. Elle se voile d’un apparat de perfection et d’idéal contraint dans une lutte intérieure face à sa nature plus libre et avant-gardiste, Soumise aux rêves de grandeur d’une mère très exigeante, elle travaille très tôt dans la mode comme enfant mannequin. Mais au fond d’elle, elle envie une vie d’aventures et d’héroïsme. Elle portera un intérêt tout particulier à ces premiers héros costumés qui fleurissent à New York. Egérie d’un comics de sa mère à fort succès entrainant moults produits dérivés elle devra affronter l’emprise de plus en plus délirante de sa génitrice. Un temps mariée à un officier de l’armée de l’air, qui traumatisé deviendra violent avec elle, la poussant à divorcer, elle se trouve un emploi dans une société de soutien à la Défense la Brand Corporation en tant que chargée de sécurité. Là, elle fit la connaissance du Fauve (Hank McCoy) qui blessé se rétablira grâce à elle. Il lui promit d’en faire un jour une héroïne costumée. Plus tard le Fauve ayant rejoint les Avengers, elle se rappela à lui et à sa promesse. Hank obtient qu’elle puisse accompagner le groupe en tant qu’observatrice.
Lors d’une enquête dans un bâtiment de la Brand où Hank travaillait et y avait découvert une vaste corruption, le groupe accompagné de Patsy tombe sur l’ancien costume de Tigra quand elle était surnommée « La Chatte ». L’enfilant elle devient suite à un combat aux cotés des Avengers, la redoutable Hellcat. Suite à un danger imminent elle intègrera les Defenders les Avengers étant occupés ailleurs.

Elisabeth fille des richissimes James et Elisabeth Braddock verra les fils de son destin ainsi que ceux de son frère jumeau Brian entrelacés dans les mains du mage Merlyn. Possédant le gène X elle commence à développer à son adolescence des capacités psychiques hors du commun. Elle rejoint la division Psy du S.T.R.I.K.E où elle va être traquée par le Slaymaster qui tuera la plus part des membres de son groupe. Elle dut faire face, après, à la distorsion de la réalité entreprise par Jim Jaspers, plongeant son Monde dans une version alternative fasciste. Le Slaymaster la retrouva la battit et lui creva les deux yeux. Capturée par Mojo, le délirant producteur de show T.V intergalactique, ce dernier lui greffa des yeux cybernétiques afin qu’elle puisse devenir la nouvelle coqueluche d’un des spectacles cruels dont il a le secret. Secourue par les nouveaux mutants elle intègrera l’école du Professeur Xavier. Après avoir affronté les Reavers et d’autres ennemis mortels, elle s’échoua amnésique sur une plage où elle fut récupérée par la Main, qui voulant préserver l’une des leurs, Kwannon, interchangèrent les esprits des deux femmes. Kwannon était atteinte du virus Legacy, lorsqu’elle mourut la part manquante regagna le cerveau de Psylocke.

La Betsy des origines a une puissance d’évocation poétique, son destin tragique et sa renaissance dans le corps d’une autre en font un personnage très atypique dans l’univers Marvel. Elle a été crée par Chris Claremont et Herb Trimpe dans le Captain Britain numéro 6 en 1976.

Crée en 1982 par Roger Stern et John Romita Jr dans les pages du seizième annuel d’Amazing Spiderman, Monica Rambeau exerça tour à tour des métiers dans le milieu nautique dont celui de garde côtes à la Nouvelle-Orléans. Entrainée dans une enquête hors des clous par un ami de son père, elle mit fin au projet fou d’un dictateur sud-américain d’exploiter une machine pouvant puiser des énergies extra dimensionnelle. Elle fut bombardée de celles-ci lorsque elle fit exploser la machine, lui donnant la capacité de se transformer en énergie pure.
Devenant quelque peu instable, elle requiert l’aide de Reed Richards, mais ce dernier absent, elle dut frapper à la porte du Manoir des Avengers où elle trouva Tony Stark et Spiderman qui arrivèrent à lui siphonner son surplus d’énergie. Elle rejoint le groupe et y fit office de poids lourd, ce qui légitimera son alias de Captain Marvel.

Monica est l’un des mes personnages préférés, elle deviendra tour à tour Photon, Pulsar, Spectrum comme si Marvel n’avait jamais réussi à l’imposer dans une ligne éditoriale pérenne. Sous Warren Ellis, elle dirigera les Nextwave et après la grande collusion des univers elle rejoindra le groupe Ultimates chargé d’endiguer les menaces cosmiques extrêmes.

Ces héroïnes sublimes resteront toujours gravées dans mon cœur, elles incarnent tant la richesse de la Maison des Idées. Leur détermination, leur impact font d’elles des protagonistes de choix pour le futur et j’espère que comme la Betsy originelle elles seront remises sur le devant de la scène.

Sources:
http://www.marvel-world.com/encyclopedie-108-fiche-hellcat-biographie.html
https://marvel.fandom.com/wiki/Patricia_Walker_(Earth-616)
https://www.marvel-world.com/encyclopedie-329-fiche-psylocke-biographie.html
https://marvel.fandom.com/wiki/Elizabeth_Braddock_(Earth-616)
https://www.marvel-world.com/encyclopedie-168-fiche-spectrum-biographie.html
https://marvel.fandom.com/wiki/Monica_Rambeau_(Earth-616)

Et si l’univers Marvel avait été entièrement rebooté début 2000’s

1998, Marvel vient d’esquiver le fil du couperet en passant sous le contrôle de Toy Biz qui sauve la firme d’un démembrement total. C’est le début de ce que je qualifie d’Age d’Or de Marvel. Une concentration pléthorique d’auteurs et d’artistes de renom vont se passer le mot, pendant dix années, pour produire une de ses périodes les plus fastueuses.

Mais je ne souhaite pas, encore, aborder ce sujet. Ce qui m’intéresse est plutôt ce qui serait advenu si un succès hors normes des séries Ultimate avait poussé l’éditeur à refonder son univers entièrement.
Imaginez, un instant, un univers central basé sur les plots de Millar, Bendis et Ellis auquel on pourrait rajouter quelques créations ultérieures comme l’univers parallèle crée par Straczsinski autour de l’Escadron Suprême, recréant ainsi le premier glissement dans le multivers de la Maison des Idées. Les Runaways de Vaughan, les Nextwave d’Ellis et pourquoi pas une refonte du Ghost Rider et du Punisher version MAX par Ennis etc.
Tout était là pour redynamiser de façon prégnante la saga Marvel.


Alors pourquoi ça ne c’est pas mis en place ?

Dans un premier temps, Marvel savait que toucher au statuquo était très risqué vu le conservatisme d’une grande partie du public américain. Ils avaient dû rétropédaler au sujet du clone de Spider-Man face à la chute brutale des ventes du titre quand ils ont tenté d’intégrer un bouleversement majeur.
De deux, l’univers Ultimate a été un semi échec dès que Millar a quitté le navire la première fois. Jeph Loeb est arrivé sur le titre Ultimates et endeuillé de la perte de son fils de 17 ans Sam, il ne tiendra pas la mesure.

Je pense sincèrement qu’on est passé à coté de quelque chose d’encore plus grandiose que ce qui nous a été servi. Si vous me suivez dans mes élucubrations, je vous invite à vous manifester sur votre ressenti sur cette période et ce que vous auriez aimé y retrouver.


En Dehors des Cases 2 : Cadaver des Bitmap Brothers

30 années ont passé depuis que j’eu touché la première fois à cette merveille. 30 années qui ont vu défiler des dizaines de milliers de jeux vidéo dont aucun, même parmi les plus prestigieux, n’aura cette résonnance en moi.

Karadoc le nain est un pilleur de tombes émérite. Cheminant de contrées en contrées pour amasser fortune, le voilà, dès à présent, introduit dans les souterrains du Château de Wulf III et face au plus vaste et ardu défi de son entière vie.
Tout le long de l’ascension des étages de la demeure sépulcrale, vous devrez manœuvrer avec discernement notre héro. Les pièges sont légions et certaines créatures, qui hantent les lieux, bien retorses.
Ce jeu est très exigeant. Enormément de chances que les enchevêtrements de téléporteurs fassent virevolter votre cervelle dans sa boîte. Il a pour caractéristique quasi unique de dévoiler son lore (univers) via l’exécution et résolution d’énigmes. Tout est parfaitement imbriqué. Le Château recèle de découvertes plus trépidantes les unes que les autres.
L’univers de jeu est représenté en 3D isométrique et un temps d’adaptation à sa maniabilité toute particulière vous sera nécessaire.

Pour moi ce jeu vidéo est sûrement le plus intelligent jamais crée. Il combine un système d’énigmes foisonnant et inventif à une trame scénaristique somptueuse. Les graphismes sont au rendez-vous et très rares sont les joueurs l’ayant fini sans solution. Il m’a fallu 1 an et demi à l’époque pour atteindre le troisième niveau et m’y buter des heures et des heures.

Avengers Forever, frasques temporelles et duel d’égo

Kurt Busiek cristallise les plus grands héros de la Terre

Réunir, à l’instant-T, 7 Avengers de différentes époques pour sauver le liant du groupe, le dénommé Rick Jones, cible du puissant Immortus, était la gageure de Busiek. Proposer une maxi-série entrainante qui reviendrait sur plusieurs facettes du groupe à des moments clés donnés va cimenter le concept même d’Avengers. Je ne souhaite pas trop dévoiler les enjeux et étapes du récit, car chacun est libre d’y prélever les briques de sa propre mythologie Marvel, ainsi le plaisir n’en sera que plus grand.

Roger Stern à la rescousse

Même si Kurt Busiek est l’initiateur et l’architecte, nous devons Avengers Forever en grande partie au scénariste Roger Stern, autre féru de continuité, qui pilotait la série Avengers au début des années 80. Busiek étant dans une mauvaise passe en raison d’une intoxication grave due à ses plombages dentaires. Il en garde d’ailleurs toujours les séquelles.
Le récit va permettre aux différents protagonistes de s’extirper du carcan qu’ils enduraient dans leurs vies pré-extraction. Le tout se tient très bien, en effet Stern en bon soldat exploite la vision de Busiek au mieux et nous délivre un enchaînement de péripéties trépidantes. Pourquoi Kang tient tant à sauver Rick Jones ? Qui tire les ficelles de cette collision temporelle ? Tout est façonné comme de l’horlogerie suisse et Carlos Pacheco livre un travail artistique remarquable, fluide et clair, malgré la multitude de personnages et d’actions à représenter.

En conclusion, je recommanderai ce récit particulièrement à celles et ceux qui ont lu quelques classiques des Avengers en particulier tout ce qui concerne Hank Pym. La maxi par contre vous donnera toutes les clés pour comprendre la dualité Kang/Immortus.

L’Insidieuse Hydre du Panini-Bashing

L’heure est grave mes amis. Cette époque troublée a vu naitre une horde de grabataires tout droit sortie des tréfonds de l’enfer.

Nul besoin de vous rappeler cette règle éternelle qui veut que quand l’enfer est rempli de trop, les morts en sortent par légions. J’ai repris les comics en 2013, après une pause de plus de 5 ans. Premier constat, le forum panini n’était plus, celui de marvel-world était devenu moribond. La fin du premier nous la devons à ce que ce forum devenait ingérable en terme de modération, ceci dû en grande partie aux comportements du tout venant. Allons plus loin et observons la vie globale de la « paninisphère ». Dès qu’une annonce est faite et quelle qu’elle soit, les réactions injurieuses et complètement à coté de la plaque fusent. Les chargés de communication du groupe ont même déserté le forum Buzzcomics où ils avaient la gentillesse de répondre à nos questions. Encore une fois, on retrouve les commentaires harassants d’une bande d’énergumènes peu recommandable.

Urban Comics: Le tétrapack victorieux

Fin 2011, les droits de DC comics et de ses labels Vertigo et Wildstorm atterrissent dans les mains du groupe Média-Participations qui fonde Urban Comics pour l’occasion. L’univers DC comics est en pleine refonte et c’est donc un moment très opportun pour lancer une gamme. Le choix stratégique qui va être fait fut de pourrir le marché avec de la camelote bas de gamme qui ravit les gogos au point de ringardiser tout les efforts mis dans la qualité de fabrication par la concurrence. Je raillais Urban sur leur twitter au sujet des intégrales Vertigo de 580 pages à 28 euros. Leurs dos n’étaient même pas renforcés. La honte intersidérale de l’édition. J’ai douze milles exemples d’altérations de leurs volumes sans même les déplacer de leurs étagères…

Le Cercle Vicieux

Nous avons donc d’un coté un éditeur historique, proposant 90% du catalogue américain, conspué par un amas d’indigents et un nouvel acteur, ultra vorace, encensé par ces mêmes traine-savates. Des gens incapables de faire la différence entre deux standards de fabrication. Des gens pleurnichant sans cesse sur les propositions des marchés espagnols et italiens sans en connaitre aucune règle. Il est temps de leur clouer le bec de les renvoyer à leur vacuité.

Et comme le dirait notre illustre édile, « C’est la guerre ! » et la guerre ne finit jamais...